Le Liban court à Monaco.
Le Liban court à Monaco.
(Article paru dans l'Orient-Le Jour le 12 Mai 2014)
Le Cedar Racing Team engage
une Shadow F1 Cosworth de 1975 au Grand Prix Historique de Monaco.
Alain RAYMOND et Selim SAMMAN – OLJ
Monaco:
un circuit mythique. Depuis 1929, l’année de la première épreuve qui s’y est
courue, nombre de pilotes ayant marqué le sport automobile ont réalisé le rêve
d’accélérer dans le virage Sainte-Dévote, de foncer dans le tunnel, de faire
rugir leurs moteurs face au Casino et de calmer le jeu à l’épingle de la
Rascasse.
Même
si aujourd’hui, la Formule 1, épreuve reine du sport automobile, compte 22
épreuves chaque année, c’est à Monaco sur ce circuit de ville qu’il faut
gagner.
Les
années glorieuses de ce sport ont laissé peu d’amateurs indifférents. Et le
souvenir des performances de Tazio Nuvolari, Juan Manuel Fangio, Sir Stirling
Moss et plus près de nous Gilles Villeneuve, Alain Prost et Ayrton Senna reste
vif et se ranime au grès des Grands Prix Historiques où courent les mêmes
engins qui ont en écrit l’épopée.
Le
Grand Prix Historique de Monaco a fait ses débuts en 1997 et a lieu tous les
deux ans. Organisé par l’Automobile Club de Monaco deux semaines avant le Grand
Prix de Formule 1, cet événement attire la crème des
« gentlemen-drivers » du monde entier qui, au volant de leurs bolides,
ne se priveront pas de sensations fortes au grand plaisir des nombreux amateurs
de belles mécaniques d’antan. Pour l’édition de 2014, la neuvième depuis le
lancement de cet événement monégasque qui se tiendra le week-end du 9 au 11 mai,
sept plateaux représentant près de 50 ans de sport automobile s’y succéderont.
Cette
année et pour la première fois dans l’histoire, une Formule 1 aux couleurs
libanaises prendra part à
l’épreuve-reine des courses automobiles historiques. Inscrite par l’écurie
Cedar Racing Team, la Shadow DN5 1975 du pilote français JP Jarier acquise par
l’écurie en 2013, sillonnera le circuit de la principauté avec Greg Audi, le
pilote (et dentiste) libanais au volant.
Greg Audi a fait ses débuts en circuit historique en 1990 dans une Lotus Elan au volant de laquelle il a remporté le Championnat d’Europe 2 litres trois années d’affilée. Puis c’est en F2, au volant d’une Chevron 2 litres qu’il inscrit deux victoires en 1998 et 2000. S’enchainent ensuite une incursion au Championnat de France de GT avec une Porsche 996 GT3, le retour en championnat historique avec une BMW 3.0 CSL, la participation au Mans historique au volant d’une Ligier et enfin un passage en sport prototype avec la Lola T212. En parallèle, Greg participe à des courses d’endurance avec Tarek et Galal Mahmoud et Cyril Bustros, ses amis de longue date et partenaires du Cedar Racing Team.
Dans
l’édition du lundi prochain, nous relaterons les faits saillants du Grand Prix
Historique de Monaco avec les impressions de Greg Audi sur sa première
expérience monégasque. Nous en profiterons pour rapporter également les
résultats de deux très importantes ventes aux enchères de véhicules d’exception
organisées par les maisons RM Auctions et Coys Auctions et qui auront lieu à
Monaco le même week-end que le Grand Prix Historique.
La France à l’honneur avec l’impressionnante Talbot-Lago Type 26 de 1948. (Photo: Alain Raymond) |
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Greg Audi au volant de la Shadow DN5 (Photo fournie par l’écurie CRT)
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Deux très britanniques monoplaces ERA se disputent sur le légendaire circuit de la Principauté (Photo: Alain Raymond) |
Magnifique petite Cooper F1 qui attend le départ. (Photo: Alain Raymond) |
Allard J2X et Jaguar C-Type témoignent de la forte présence britannique à Monaco. (Photo: Alain Raymond) |
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