Friday, January 20, 2006

Météo, mets tes bas - Montreal on ice...et bagnoles à profusion.

January 18, 2006.

À propos du phénomène des auteurs qui commencent leur histoire par un bulletin météo, Guy m'a rappelé que Snoopy (Charlie Brown and friends de Charles M. Schulz) a toujours débuté - son roman par: "It was a dark and stormy night..." Cette introduction, inspirée par un auteur de l'époque Victorienne, parait pour la première fois le 12 Juillet 1965. Depuis, Snoopy la reprend à chaque fois qu'il joue à l'auteur célèbre et qu'il s'installe face à sa "Remington" sur le toit de sa niche.

Aujourd'hui, autre journée de verglas à Montréal. Dans les rues, tout le monde patine sans patins et un piéton sur deux se retrouve sur les fesses, quand ce n'est pas les quatres fers en l'air!



Alors, par une journée pareille, on fait quoi? Après six heures de travail, je décide de braver les éléments...

Il existe sur la rue Notre-Dame un repère de mordus d'automobiles qui continue à attirer les fidèles; qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. À bibliauto, entre les superbes modèles réduits - certains faits main - les magazines, les livres, les oeuvres d'art et une multitude d'objets liés à l'automobile classique et sport, les afficionados de bagnoles d'exception se fichent collectivement de la météo et de ses caprices. Et en prime pour aujourd'hui, Alain m'a fait savoir qu'on y exposait une incroyable et quasi unique Dodge Challenger R/T de 1970.

Alors je déambule d'un modèle réduit à l'autre, regarde les livres, m'achète deux magazines, admire les motos Ducati des années 70 et les superbes oeuvres du grand artiste automobile A. Lévesque et retrouve Alain qui s'entretient avec le propriétaire de la Dodge. Je prend des photos et puis discute avec d'autres clients de certains modèles rares de Mercedes AMG, de Corvettes introuvables et d'uniques Porsches.

Et ce n'est que deux heures plus tard que je sors de ma bulle automobile pour retrouver mon Montréal de glace, de patineurs pas très artistiques et d'autos-tamponneuses. Deux heures de bonheur (une demie-heure pour les moins fous) que je vous propose de vous offrir et ce, sans attendre le prochain verglas.

bibliauto

1524 rue Notre-Dame Ouest

www.bibliauto.com

Friday, January 13, 2006

Rain and storms can't stop California wine lovers.

Napa Valley and San Fransisco: December 30 and 31, 2005.

In a "Creative Writing" book I read recently, the author said that 50% of books start with some kind of weather report. I am not sure how accurate this percentage is, however it is quite true that storytellers are often eager to inform us about the weather at the time their story starts. This element of "mise en scène" seem necessary to communicate the mood of the moment. Anyway, the author recommends that writers don't fall in this weather reporting trap and to find more interesting ways of starting their stories.
The reason for this introduction was because I am about to commit this cardinal sin myself. Actually, I wanted to start this report with the obscure expression:


"It was raining cats and dogs"...
Obscure, because if you consult Google, there are at least four possible origins to it. I won't repeat them here but suggest you check them out - really interesting.








All right, enough babble.

It was raining heavily as we headed for Napa Valley on December 30th.

If you're a wine lover who has enjoyed Sideways (Alexander Payne's 2004 movie), visiting Napa Valley clearly feels like performing a pilgrimage.

By the time we reached Oakville, the rain stopped for a couple of hours, just enough to allow us to visit Robert Mondavi and sample some of their wines. My cousins had booked a table for lunch at Chandon, preceeded by a visit to the cellars. Very nice meal and terrific sparkling wine (can't call it champagne, but it's the closest you can get to french bubbles...)






More rain and more wine sampling... A really nice dinner at Tra Vigne in St. Helena (and more wine of course).
After a good night sleep, we wake up to learn that Napa is flooded and that the river is rapidly rising.

Time to go back to San Fransisco!

The sun is shining as we cross the bridge. Except for the deep potholes filled with water, there's no trace of the rain storm.

At Fisherman's Wharf, we eat a crab salad and stroll across the busy streets.




A few hours later, we're all dressed up and back in town for New Year's celebrations at Theatro Zinzanni by the waterfront. An amazing burlesque show, a mix of cabaret and circus with acrobats, singers and dancers performing under a circus tent while you are being served an excellent five-course meal.




Next time you are in San Fransisco or Seattle, don't miss it. And in the meantime, check their website at: www.zinzanni.com






Friday, January 06, 2006

Collège De La Salle

Shérif m'a fait parvenir les photos de notre rencontre au Caire avec les anciens camarades du Collège. Nous étions sept à nous retrouver il y a un mois; sept "fifty-something" qui se demandaient s'ils reconnaitraient les autres et surtout s'ils avaient encore quelque chose à se raconter quarante ans plus tard.


Dire que nous n'avons pas changé serait pur mensonge; mais cela n'avait pas la moindre importance. L'émotion était intacte - et au-delà du souvenir et d'un brin de nostalgie, l'amitié avait résisté au test du temps.

Voici six des sept compères tels qu'ils étaient à l'âge de 12-13 ans. De gauche à droite en commençant par la rangée du haut et dans le même ordre que la récente photo prise au Caire le mois dernier: Youssef, Mohamed, Raymond, Sherif, Selim et Cesare. Ces images sont prises d'une même photo de classe datée de 1961. Malheureusement, Dikran, à l'extrême droite de la photo de groupe ci-haut, ne faisait pas partie de cette classe.


OK. Trêve de nostalgie et de vieilles photos pour ce soir. D'autres suivront dans quelques jours.

Petit concours à l'attention exclusive des amis de l'autre soir: de combien de noms de nos camarades sur cette photo vous souvenez-vous? Write to me.

Wednesday, January 04, 2006

December in Las Vegas

Je ne savais pas trop quoi attendre
de ce voyage à Las Vegas. Depuis le temps que Nadine voulait voir le spectacle de Céline Dion et "O" du Cirque du Soleil, j'avais fini par me laisser convaincre, en partie aussi parcequ'on m'avait dit que Vegas était devenue un haut-lieu de la gastronomie Nord-Américaine.
Nous y avons parcouru des kilomètres dans les allées des casinos aussi bien que sur le "strip", admiré vingt fois le spectacle des animations aquatiques des fontaines du Bellagio à partir de notre chambre d'hôtel, observé les typiques et immenses enseignes au néon, ri de la taille de la Tour Eiffel et de l'Arc de Triomphe locaux et bien sûr, assisté aux spectacles de Céline Dion (A New Day) et à celui du Cirque du Soleil (O).

Je suis loin d'être un fan de Céline, mais j'admire son talent, son énergie sans bornes, sa détermination et suis très sensible à son succès. Quant à "O", c'est certainement le meilleur spectacle du Cirque. Avec cette troupe, la féerie marche à tous les coups; mais avec "O", l'éblouissement est encore plus intense et l'on sort du spectacle léger, réveur, un sourire béat affiché sur le visage.

Pour ce qui est de la gastronomie, je pense être trop gâté par Montréal et Paris pour m'éblouir devant une pâle interprétation de l'art culinaire Européen. Il y a sans doute quelques bonnes tables à Vegas (à part celles couvertes de feutre vert, évidemment); mais j'avoue qu'elles se sont faites discrètes durant mon séjour.